L'embouteillage

Lorsque l'on juge le vin à son goût et assez limpide, il faut l'embouteiller.

Sauf pour les mousseux et les vins mutés à l'alcool (taux supérieur à 18 % vol), la bonne conservation du vin exige l'utilisation de stabilisateurs et de conservateurs. Ces produits sont indispensables, mais les doses peuvent être réduites au maximum par la propreté, la culture des levures, l'emploi de sels nutritifs, une acidité adéquate, un sulfitage préventif, une clarification soigneuse, un soutirage à l'abri de l'air et à basse température.

Préparer une solution de SORK [ Sorbate de potassium à 50 g/L. Cette solution se conserve mal. ] .

Ajouter avant l'embouteillage (pour 10 L) :

Lorsqu'un vin sec parait trop sec, on peut y ajouter du glycérol (20-50 mL/10 L) ou du sorbitol (100-150 g/10 L).

Les bouteilles doivent être propres, de préférence désinfectées la veille puis égoutées sans rinçage.

Les bouchons. Il en existe de plusieurs qualités selon la durée de conservation prévue. Les bouchons sont rincés abondamment à l'eau claire et trempés la veille dans la solution désinfectante (avec un poids par dessus). Une demi-heure suffit si la bouchonneuse est puissante. Les égoutter juste avant l'emploi.

Par beau temps (pression atmosphérique élevée), remplir les bouteilles 1 à 2 cm en dessous du bouchon et placer celui-ci.

Dresser les bouteilles une dizaine de jours, puis les coucher. Les observer pour repérer les bouchons qui fuient et les remplacer. Poser l'étiquette de votre choix (indispensable !) mentionnant au minimum le type de vin et l'année. Le lait est une colle efficace. D'autres colles sont vendues dans le commerce. Poser sur le bouchon une solution concentrée (une crème !) de métaK, puis une capsule.

 


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